L’imagier au pochoir met en couleur de petites impressions. Il dessine et ajoure des plaques de carton ou de métal sur lesquelles il passe la couleur à la brosse, au pinceau, ou au tampon. À chaque couleur de l’image finale correspond un ou plusieurs pochoirs.
Emploi et débouchés
Depuis le 14ème siècle, l'imagier grave de trois à plusieurs dizaines de pochoirs par image. Avec ses outils de gravure et de mise en couleur manuels, il illustre différents supports : livres, catalogues, estampes, affiches, ou encore cartes à jouer. Ces activités traditionnelles, spécifiques au métier d’imagier au pochoir sont toujours existantes, bien que rares. Toutefois le métier semble bénéficier en France et à l'étranger d'un regain d'intérêt. Le futur imagier doit alors accompagner son activité d'un travail de promotion de son savoir-faire.
Le pochoir est aujourd’hui utilisé dans différents domaines comme la peinture sur tissu (ameublement, mode), la peinture décorative sur support mural ou sur mobilier (décoration intérieure). On la retrouve encore, déplacée, dans l’art de la rue, sur support mural. Les artistes utiliseront alors un pochoir en carton ou un rhodoïd et de la peinture en bombe pulvérisant
Devenir imagier au pochoir
Formation initiale
Il n’existe plus aucune formation initiale
Formation continue
L’atelier Festina Lente à Fontevraud l'abbaye propose des stages d’initiation au métier d’imagier, ainsi qu’une formation de 18 mois.