Après avoir teint et apprêté le tissu, le parurier floral le découpe à l’aide d’emporte-pièce de formes et de tailles variées. Il réalise ensuite la mise en forme des pétales puis l’assemblage. Ses créations peuvent se composer d’autres matières comme la plume, le crin ou le papier.
Emploi et débouchés
La fabrication de fleurs artificielles fut très active en France de la fin du XVIIIe au début du XXe siècle. Aujourd’hui seules trois grandes maisons employant entre dix et trente fleuristes subsistent : Légeron, Lemarié et Guillet. Parallèlement, un nombre très réduit de professionnels exercent dans des ateliers constitués d’une ou de deux personnes.
Les paruriers s’adressent à une clientèle de professionnels recherchant des produits de grande qualité. Ce sont les modistes, les maisons de haute-couture ou de prêt-à-porter de luxe dans le domaine de la mode. La vente aux particuliers a pâti de la production de pièces en plastique et de la concurrence étrangère. Mais il reste un marché de niche notamment pour les parures de mariées.
A l’international, il existe un marché à l’exportation en Europe de l’Ouest, au Japon, en Australie et en Amérique du Nord. La Chine possède aussi une petite clientèle très aisée qui se fournit auprès des maisons françaises.
Devenir parurier floral
Formation initiale
Niveau 3
-CAP fleuriste en fleurs artificielles, 2 ans.
-FCIL arts de la mode, 1 an.
Formation professionnelle continue
Le CAP peut être préparé dans le cadre de la formation continue.
Des formations non diplômantes permettent de suivre une initiation, une formation complète ou un perfectionnement dans le domaine de la création d’accessoires de mode.