Le fondeur de cloches et sonnailles trace sur la planche à trousser, métallique ou en bois, les formes extérieures et intérieures dont dépend la qualité du timbre sonore. Il réalise ses modèles par fonte au sable ou cire perdue.
Emploi et débouchés
En France, au milieu du XIXe siècle, il y avait 86 fondeurs de cloches et seulement 35 au début du XXe siècle. Aujourd’hui, trois grands fondeurs de cloches sont encore en activité : Fonderie de cloche d’Orléans Dominique Bollée (Loiret), Cornille-Havard (Manche), Paccard Fonderie de cloches et carillons (Haute-Savoie). Certains artisans coulent des cloches de façon plus ponctuelle comme la société Voegelé à Strasbourg. Ils seraient 45 fondeurs de cloches dans le monde. Les fondeurs de cloches vendent leurs réalisations à des églises, monastères et temples dans le monde entier.
Selon le Quid 2007, quatre fondeurs de clochettes et sonnailles exercent aujourd’hui en France. Ils sont installés dans le Sud-Ouest et en Franche-Comté. La Fonderie Jean Obertino et fils à Morteau (Doubs) est une des plus connues. La France compte plus de 300 000 cloches dont 4 500 cloches classées. De nombreux édifices sont à réhabiliter. Dans tous les cas, un suivi régulier et une maintenance sont nécessaires pour des raisons de qualité et de sécurité. Il existe aujourd’hui une volonté de conservation et de protection notamment par le classement en monument historique des édifices et des ensembles instrumentaux de l’art campanaire.
Devenir fondeur de cloches et sonnailles
Formation initiale
Niveau V
Il n’existe pas de formation initiale spécifique pour le métier de fondeur de cloches et sonnailles.
- CAP mouleur noyauteur option cuivre et bronze, 1 an.
- CAP bronzier option tourneur sur bronze, 2 ans.
Formation professionnelle continue
Des formations non diplômantes, d’une durée variable permettent de suivre une initiation, une formation complète ou un perfectionnement dans les techniques de reproduction de bas-reliefs, moulage, fonderie à la cire perdue.