Le sellier-maroquinier fabrique des articles tels que portefeuilles, porte-cartes, porte-monnaie, sacs à main, ceintures, etc. Il les réalise « façon sellier », c’est-à-dire avec des bords francs, qui sont coupés net ou rognés, cousus à la main. La finition des bords s’effectue à la teinture, à la cire naturelle, au vernis cellulosique ou avec d’autres produits organiques adaptés.
Emploi et débouchés
Le secteur de la sellerie est en constante évolution. Il est étroitement lié aux matériaux et aux technologies. Le savoir-faire de l’artisan (techniques, connaissance des matériaux) reste indispensable au métier bien que certaines fonctions puissent être assistées par ordinateur. La multiplication des équipements bon marché, fabriqués en série, explique qu’une grande part de l’activité du sellier réside aujourd’hui dans la réparation et l’entretien du matériel plus que dans sa conception. Le métier reste très traditionnel et très diversifié.
Le sellier peut travailler dans des structures industrielles avec un poste spécialisé. Dans une entreprise artisanale de sellerie, il intervient tout au long du processus de fabrication. Il a de nombreux contacts avec la clientèle. Le professionnel peut travailler seul ou en équipe. L’évolution de la carrière du sellier peut se faire par le passage dans des entreprises de plus en plus importantes.
En 2006, le secteur de la sellerie, toujours étroitement associé à la maroquinerie, se divise entre les maisons du luxe (Hermès, Vuitton, Lancel…) et les artisans, soit un millier de professionnels. L’artisan sellier qui oriente ses activités vers la société de services (entretien, réparation) garde une évolution sereine.
Devenir sellier - maroquinier
Formation initiale
Niveau 3
- CAP sellerie générale, 2 ans.
- FCIL sellier-maroquinier, 1 an.
Formation professionnelle continue
En France, des formations d’une durée variable permettent de suivre un enseignement complet qui peut déboucher sur un diplôme comme le CAP sellerie générale, une initiation ou un perfectionnement en sellerie.