Avec des peaux tannées, sélectionnées en fonction de leur taille, couleur, grain et souplesse, le gantier coupe les différents éléments du gant à l’aide d’un gabarit et d’une main de fer. Il les assemble à la main ou à la machine, les double et les orne d’accessoires ou de broderies.
Emploi et débouchés
Jusqu’au début des années 70, les gantiers, profitant d’un bel essor, fabriquaient surtout des gants de ville. Suite à une chute de l’activité, une partie de la profession diversifie ses actions dans le secteur du cuir, l’autre ferme ses portes.
En France, l’activité de ganterie est localisée sur différents sites : Saint-Junien (Haute-Vienne) avec 4 entreprises et 77 employés, Millau (Aveyron) avec 4 entreprises et 52 salariés et Grenoble (Isère) avec 3 entreprises et une trentaine d’employés. D’autres entreprises de moindre production sont implantées ailleurs en France et représentent une vingtaine de sociétés. Depuis 1997, le nombre d’entreprises a presque diminué de moitié. Paradoxalement la commercialisation de gants de ville a augmenté. En 2004, il reste 18 entreprises encore en activité, avec un effectif de 399 employés. Dans ces chiffres sont inclus les fabricants de gants de sport et de protection.
Tandis que l’importation s’élève à 68 millions d’euros, le chiffre des exportations est de 17 millions d’euros. Celle-ci est destinée aux pays d’Europe principalement l’Allemagne, les États-Unis et l’Asie. Le gant s’impose de plus en plus dans la mode.
Devenir gantier
FCIL (Formation d'initiative locale) ganterie - Lycée du Dauphiné (Romans-sur-Isère)